Habitat individuel et Ville Nouvelle
La publication de ce numéro est un petit événement à trois titres :
Sur la méthode d’abord. Si, précédemment, le choix du sujet du document mémoire était collectif, son écriture était le fait d’une seule car certains de nos brillants ainés (Darmagnac, Boulakia, Jarrige,Longuet…) bâtisseurs de cette ville nouvelle portaient seuls ce travail de mémoire qui nous anime : une réflexion sur le présent de la ville articulée à un travail d’archives.
Ici, aujourd’hui, il est le résultat d’un travail collectif, de plusieurs contributeurs (association localke, témoins…) que nous remercions encore, d’écrits coordonnés par Isabelle Bichon et François Delouvrier. C’est un travail de mémoires au pluriel que ce document vous livre.
Événement sur le fond aussi. Le pavillonnaire, un mode d’habitat que l’on ne s’attend pas à trouver comme sujet de réflexion en ville nouvelle, et pourtant ! Dans ce travail en finesse d’urbanisme mené par d’Arcy, Il y a beaucoup à apprendre sur la composition urbaine, le lien à l’histoire, au territoire, à la nature dans ces dessins devenus pierres. La ville nouvelle a du penser avec ces modes d’habitation aussi. Un changement de génération apporte un changement de regard sur ces villes qui furent nouvelles. La comparaison avec les lotissements anciens de Ris-Orangis et plus récents de Villabé ou des Coteaux d’Evry est riche d’enseignements.
Dernier événement : sa forme nouvelle, due à Nadia Simony pour la nouvelle maquette, au travail photographique de Jean-François Monod et Laetitia Villetard qui répond et enrichit le travail de mémoire visuelle mené par Dominique Planquette et notre association depuis 1982.
Méthode, regards, formes, autant de passages de génération en génération qui nourrissent ce «document événement» et vous invitent à nous rejoindre par la lecture. Ou mensuellement autour d’un verre 🙂
